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Bernadette Chirac : les confidences de Catherine Nay sur son passage à l'Élysée

Gauthier Delomez - Mis à jour le . 2 min

Catherine Nay, grande voix d'Europe 1, raconte ses années passées en tant que journaliste aux côtés de personnalités politiques, et notamment Bernadette Chirac. "C'est la personnalité la plus originale, la plus mordante (...). C'est un personnage qui a joué un rôle considérable dans la réélection de son mari" Jacques Chirac, affirme-t-elle dans "Europe Matin".

Dans les coulisses du pouvoir. La journaliste Catherine Nay, grande voix d'Europe 1, raconte ses souvenirs de son expérience passée aux côtés des grandes personnalités politiques dans son livre Tu le sais bien, le temps passe aux éditions Bouquin. Dans Europe Matin, la journaliste se souvient notamment du passage de Bernadette Chirac à l'Élysée. "C'est la personnalité la plus originale, la plus mordante, avec un caractère, une personnalité très lunatique qui pouvait être très mauvaise et très drôle. C'est un personnage qui a joué un rôle considérable dans la réélection de son mari" Jacques Chirac en 2002, affirme-t-elle.

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"Elle lançait des perles formidables"

Dans ses confidences, Catherine Nay explique qu'elle rencontrait l'ancienne première dame "chez le coiffeur". "C'était un moment particulier parce qu'on se voyait dix minutes à chaque fois, et elle lançait des perles formidables, des réflexions sur les uns, sur les autres", témoigne-t-elle sur Europe 1, se remémorant également un caractère affirmé. "Elle avait des fois les yeux rouges. Je la croisait, elle ne me regardait pas. Je savais qu'il ne fallait pas lui parler, elle était dans ses mauvais jours. C'était une habitude parce que quand son mari était à la mairie de Paris, il y avait des collaborateurs qu'elle ne saluait pas pendant deux-trois mois, puis ça revenait, sans savoir pourquoi", se souvient Catherine Nay.

Si Bernadette Chirac a été une élue de terrain en Corrèze, loin de Jacques Chirac, la journaliste grande voix d'Europe 1 estime qu'elle a pris "une ampleur politique parce qu'elle connaissait le terrain. C'était une femme à la fois snob, mais aussi à l'aise dans une cuisine à la campagne, elle mettait les coudes sur la toile cirée." Beaucoup venaient se confier à Bernadette Chirac, qui rapportait ensuite ces paroles à son mari, raconte Catherine Nay. L'occasion de citer quelques formules acérées. Alain Juppé était "un raisin sec, vous n'en tirez rien de bon", ou encore Dominique Villepin qu'elle qualifiait de "Néron".

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Une jalousie avec sa fille Claude

Catherine Nay énonce également une jalousie avec sa fille, Claude, qui voyait sa mère comme une personne qui n'était pas moderne. La journaliste d'Europe 1 révèle une anecdote à ce sujet lors d'une cérémonie d'investiture de Jacques Chirac à l'Élysée. "Quand Bernadette arrive sur le tapis rouge, elle se tord le pied. Tout le monde a ri car elle avait un peu forci. Avec la silhouette d'une femme de son âge, Bernadette Chirac a tout fait pour écarter" sa fille dans le but de continuer son expérience en politique, "avec un sens supérieur à celui de Claude", avance Catherine Nay.