La Corée du Sud continue de séduire les Français. Séries, musique, nourriture... la culture coréenne se répand de plus en plus chez nous. Résultat : les cours de langue coréenne connaissent un réel succès. À titre d'exemple, l'Université Bordeaux Montaigne a reçu 1.400 dossiers pour s'inscrire à des cours de coréen pour la rentrée 2021-2022, alors que seulement 40 places sont disponibles. À l'ISMAC, une école de commerce spécialisée en marketing international parisienne, des cours intensifs de coréen ont été mis en place cet été.
Devant les élèves, des dizaines de mots écrit en Hangeul, l'alphabet coréen. Au programme de ce cours intensif, les verbes au présent, ainsi que quelques anecdotes : "Par exemple, le mot France se dit en coréen 'Peulangseu', car les Coréens ne peuvent pas prononcer le F", explique l'institutrice devant ses élèves.
"Le regard a beaucoup changé"
Depuis 2018, Ayne enseigne avec enthousiasme sa langue maternelle, qui vit un âge d'or dans l'Hexagone. "Au début, quand je suis arrivée en France, les Français, ils ne savaient pas différencier la Chine, de la Corée, du Japon. Maintenant, si je compare, le regard a beaucoup changé", explique-t-elle au micro d'Europe 1.
"La plupart des gens qui apprennent le coréen, sont des gens qui sont passionnés par la culture coréenne", poursuit l'enseignante. Des phénomènes comme la série Squid Game ou le groupe de K-pop BTS ont boosté l'apprentissage de cette langue rare.
Un engouement chez les plus jeunes
Cathy, 44 ans, a justement été touchée par la "Hallyu", la vague coréenne. "J'ai découvert la Corée grâce à un Youtubeur. Après, j'ai découvert les dramas, et la K-Pop plus tard. Il n'y a pas que des adolescentes, tout le monde est fan de K-pop à n'importe quel âge", assure-t-elle.
"Je pense que la Corée, ça fait un peu comme les États-Unis dans les années 70-80. Ça va devenir très tendance dans pas longtemps", estime Cathy. Un succès aussi qui se déploie chez les plus jeunes. En France, le nombre d'apprenants du coréen dans le primaire et le secondaire a triplé en cinq ans.