Publicité
Publicité

«C'est bizarre de se dire qu'il ne reviendra plus» : au collège Montaigne, les camarades d'Elias sont encore sous le choc

Alexis de la Fléchère . 1 min

C'est un acte barbare qui a coûté la vie à Elias, 14 ans, vendredi soir. Cet adolescent sans histoire sortait d'un entrainement de football quand il a été poignardé par deux mineurs, déjà connus de la justice, qui voulaient lui voler son téléphone. Dans le collège-lycée Montaigne, à Paris, là où il était scolarisé, une cellule d'écoute a été mise en place.

Une cellule d'écoute pour échanger sur ce terrible drame. C'est la décision qui a été prise après la mort d'Elias, 14 ans, poignardé à mort pour son téléphone. Près de 2.000 élèves sont scolarisés au collège-lycée Montaigne. Et ce matin, le retour en classe s'est fait dans une ambiance pensante. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"C'est bizarre de se dire qu'il ne reviendra plus, alors qu'on le voyait tous les jours"

L'air grave, visage souvent fermé, les élèves sont rentrés dans l'établissement en silence. Certains sont même venus avec des bouquets de fleurs à la main pour rendre hommage à Elias. Difficile pour eux de réaliser qu'ils ne le reverront plus, comme l'a confié Maximilien, élève de cinquième. "C'est bizarre de se dire qu'il ne reviendra plus, alors qu'on le voyait tous les jours. Le sentiment que quelqu'un est mort, c'est bizarre. Je le voyais, je lui parlais. On peut dire qu'il était discret et qu'il ne parlait pas beaucoup". 

Un sentiment aussi partagé par Eliott, lui, est en sixième et avait également beaucoup de peine ce matin : "C'est dur pour les parents et ça doit être triste. Moi, j'étais un peu choqué et je n'ai plus trop envie de sortir. J'ai envie de rentrer chez moi vite et plus trop envie de rester dehors avec les choses qui arrivent en ce moment". 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Ça aurait pu être nous, ça aurait pu être n'importe qui, confie aussi une autre élève. Beaucoup d'émotions alors que l'enquête avance. Parmi les deux suspects, âgés de 16 et 17 ans, bien connus des services de police, l'un d'entre eux a reconnu en garde à vue avoir porté le coup de couteau mortel à Elias. Les deux mineurs, qui doivent être transférés au tribunal et présentés à un juge.