Station Marcadet-Poissonnier, ligne 4, ou station Marx Dormoy, ligne 12, les fumeurs de crack sont omniprésents. Dans certaines stations de métro du nord de Paris, dealers et toxicomanes côtoient chaque jour les usagers. Quelques conducteurs ont du coup décidé de ne plus s'arrêter à certaines stations, rapporte BFMTV.
Le syndicat Unsa RATP et l'association SOS Usagers ont tiré la sonnette d'alarme sur cette situation : "Ils arrivent et ils se rendent compte qu'ils sont tellement nombreux au bord du quai qu'il peut y avoir une situation insécuritaire", explique Jean-Marc Judith du syndicat UNSA-RATP.
Tract commun UNSA RATP et #SOSusagers contre l'insécurité dans le métro M 12 #TransportsIDF@DelarueJCpic.twitter.com/VllLotanew
— Nath.Raoul (@nath_raoul) 11 janvier 2018
"Un sentiment d'insécurité des voyageurs et du personnel". La RATP organise des maraudes avec des associations et explique "entretenir des contacts réguliers avec la préfecture de police de Paris et la préfecture de la région Ile-de-France". Une convention a été signée, à la fin de l'année dernière, avec cette dernière pour "permettre une meilleure prise en charge des toxicomanes présents dans les espaces du métro". La RATP reconnaît par ailleurs que cette situation a "un impact sur le sentiment d' insécurité des voyageurs et du personnel".
L'Unsa RATP en appelle aux pouvoirs publics. L'Unsa RATP et l'association SOS Usagers ont adressé la semaine dernière un courrier à Gérard Collomb, Anne Hidalgo et Valérie Pécresse, réclamant que "des mesures urgentes et sérieuses soient rapidement mises en œuvre".