La vidéo a suscité une vague d'indignation. Les parents d'une fillette de trois ans ont déposé une plainte contre son institutrice, qui l'a violentée selon des images diffusées sur les réseaux sociaux, dans une école du 15e arrondissement de Paris. Une enquête préliminaire a été ouverte, et la ministre de l'Éducation nationale Nicole Belloubet a parlé de "honte pour notre école".
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Un dérapage injustifié
"Il faut être professionnel. Il faut assurer une certaine compétence relationnelle avec l'enfant, mais aussi avec les parents. Il faut non seulement donner son temps, mais il faut aussi partager l'accompagnement de l'enfant. On ne le fait pas tout seul. Très souvent dans des classes, on a en général un binôme, la maîtresse et une assistante maternelle. Et là ce n'est pas le cas dans la pièce. Donc on voit qu'il y a un manque d'effectif et que de fait la prof se retrouve en détresse", analyse un auditeur, ancien directeur d'école, dans On marche sur la tête ce mardi.
"Mais ce qui est grave là, c'est qu'un dérapage comme ça - même s'il n'est pas justifié - peut exister en janvier, février ou mars où il y a une grosse fatigue du prof. Mais là c'est la rentrée, on est au début de l'année. Donc ce professeur, vraiment, ça fait partie intégrante de sa manière de faire, c'est certain. Et je suis désolé, mais elle n'a pas sa place dans une classe", s'indigne-t-il au micro de Cyril Hanouna.