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Deux interpellations après l'agression d'un maire en Côte-d'Or

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Deux personnes soupçonnées d'avoir agressé le maire d'Ouges, en Côte-d'Or, ont été interpellées et placées en garde à vue mercredi.
Deux personnes soupçonnées d'avoir agressé le maire d'Ouges, en Côte-d'Or, ont été interpellées et placées en garde à vue mercredi. © AFP

Dimanche vers 18h30, le maire d'une commune de Côte-d'Or avait demandé à un jeune homme faisant du quad à vive allure le long d'un canal fréquenté par des promeneurs de ralentir "au nom de ses pouvoirs de police". Peu après, "sept à huit personnes" étaient arrivées sur les lieux, armées de barres de fer, et s'en étaient pris au maire.

Deux personnes soupçonnées d'avoir agressé le maire d'Ouges, en Côte-d'Or , ont été interpellées et placées en garde à vue mercredi, a-t-on appris auprès du procureur de Dijon. "Une première interpellation a eu lieu ce matin mercredi 26 mai 2021. Une seconde garde à vue est intervenue en fin d'après-midi ce jour", a indiqué Eric Mathais, sans donner d'autres éléments sur le profil des mis en cause.

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"Sept à huit personnes" armées de barres de fer

La brigade de recherches de Dijon et la brigade territoriale de Quetigny poursuivent leur enquête de flagrance pour ces faits de violences aggravées en réunion et avec arme sur personne dépositaire de l'autorité publique. Dimanche vers 18h30, le maire de cette commune située au sud de Dijon, Jean-Claude Girard, avait demandé à un jeune homme faisant du quad à vive allure le long d'un canal fréquenté par des promeneurs de ralentir "au nom de ses pouvoirs de police", mais le ton était monté et le quadiste avait menacé d'appeler du renfort.

Peu après, "sept à huit personnes" étaient arrivées sur les lieux, armées de barres de fer, et s'en étaient pris au maire en lui assénant "un coup derrière la tête", ainsi qu'à un habitant, intervenu après avoir été témoin de la scène. Un autre habitant avait finalement mis en fuite les agresseurs en exhibant une carabine de chasse. Le maire de cette commune de quelque 1.600 habitants s'était vu reconnaître une interruption totale de travail de deux jours. Son agression avait suscité de nombreuses réactions de soutien et d'indignation dans le personnel politique local et jusqu'au gouvernement.

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