Comme chaque début de mois, mars charrie son lot de nouveautés qui vont affecter le porte-monnaie des Français. Europe 1 vous dévoile ces changements.
Le prix des cigarettes en hausse
Le prix du paquet de cigarettes augmente de 1 euro en moyenne à compter du 1er mars. Dans le détail, le paquet de Marlboro rouge et Gold, qui était à 7,30 euros, va passer à 8 euros, le leader du marché français ayant visiblement décidé d'absorber lui-même une partie de la hausse des taxes. Dans la même catégorie, les paquets de Philip Morris, de Camel et de Gauloises blondes passent aussi à 8 euros. En entrée de gamme, les Lucky Strike Red qui étaient à 6,80 euros se vendent désormais à 7,80 euros, tout comme les Winfield et Winston rouge. Le paquet de Chesterfield red passe lui à 7,80 euros contre 7 euros.
Le tarif réglementé du gaz en baisse
Les tarifs réglementés du gaz naturel, appliqués par Engie à plusieurs millions de clients en France, baissent de 3% en moyenne par rapport au barème en vigueur en février 2018, à partir du 1er mars. Cette diminution est de 1% pour ceux qui utilisent le gaz pour la cuisson, de 1,8 % pour ceux qui ont un double usage cuisson et eau chaude et de 3% pour les foyers qui se chauffent au gaz.
Le prix de la vignette Crit'air en légère baisse
Le prix de la vignette Crit'air, obligatoire dans certaines grandes villes (Paris, Grenoble…) pour indiquer le niveau de pollution des véhicules, va baisser au 1er mars, passant de 3,70 euros à 3,11 euros. À noter toutefois que ce tarif ne comprend pas l'acheminement postal.
Les locations type Airbnb très encadrées à Bordeaux
La ville de Bordeaux a mis en place une régulation stricte des locations de logement via des plateformes comme Airbnb. Elle prend effet jeudi. Désormais, les Bordelais souhaitant louer une pièce ou toute leur résidence principale via ces plateformes doivent s'enregistrer auprès de la mairie et se conformer à de nouvelles règles. La mairie veut ainsi éviter que les immeubles de ses quartiers historiques du centre ne soient intégralement consacrés à ce type d'activités.
Une fois déclarés pour s'acquitter de la taxe de séjour, les particuliers pourront louer jusqu'à 120 jours par an, comme à Paris. Au-delà, ils devront déclarer un changement d'usage de leur bien. Pour les locations saisonnières exclusives, le logement entier devra, dès le premier jour de location, changer d'usage pour devenir une entreprise commerciale.