Les participants aux futures "conférences citoyennes", qui doivent se tenir dans chaque région dans le cadre du "grand débat national", seront tirés au sort à partir des bases de données des numéros de téléphone, et non des listes électorales, a indiqué jeudi Emmanuelle Wargon.
Des numéros de téléphone plutôt que des listes électorales. "On a regardé avec les 'garants', avantages et inconvénients de plusieurs méthodes, et les 'garants' nous suggèrent de ne pas prendre les listes électorales, mais de prendre les numéros de téléphone : nous allons respecter leurs propositions", a expliqué sur RTL la ministre chargée d'animer le "grand débat national".
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Des conférences dans chaque région. Début janvier, le Premier ministre, Édouard Philippe, avait annoncé des "conférences citoyennes régionales qui permettront à une centaine de Français, tirés au sort dans chaque région, à la fin de du processus du débat, de pouvoir donner leur avis sur ce qu'ils ont entendu". "Ces conférences citoyennes, elles auront bien lieu, dans chaque région en métropole et en outre-mer, et on en fera une transversale uniquement avec des jeunes", a détaillé jeudi Emmanuelle Wargon.
Prévues pour "la deuxième quinzaine de mars", les citoyens tirés au sort seront invités à "participer à une conférence régionale du vendredi, fin de journée, au samedi, fin de journée, pour réfléchir aux propositions et permettre d'avancer", a-t-elle poursuivi.
Comment conserver les supports de propositions ? La ministre de la Transition écologique a en outre annoncé que la Bibliothèque nationale de France (BNF) avait été sollicitée pour "nous aider à savoir comment numériser, traiter" et "archiver" l'ensemble des contributions recueillies sur les cahiers de doléances ouverts dans les mairies dans le cadre du grand débat. "On a posé deux principes très forts : le premier, c'est l'exhaustivité, et le deuxième, c'est la transparence", a assuré Emmanuelle Wargon.
"Ça veut dire que toute contribution sera lue et traitée lorsqu'elle arrive sur le site - par définition, c'est déjà numérisé et disponible pour traitement -, mais on a aussi la question des courriers : on reçoit une centaine de courriers par jour et on a près de 10.000 cahiers en mairie, et on est en train de discuter avec la BNF pour nous aider à savoir comment numériser, traiter tout ça", a-t-elle poursuivi.