Anticiper pour éviter d'être piégé. Certains voyageurs ont préféré écouter leur week-end de Pâques plutôt que de risquer d'être bloqués sur leur lieu de vacances du fait de la grève des cheminots qui débute lundi soir. A la gare Montparnasse à Paris, la bretonne Amel est partie dimanche soir pour être sûre de rentrer en Bretagne à temps pour suivre une formation professionnelle. "J'aurais bien voulu avoir trois jours de week-end. Mais je suis attendue sur mon lieu de travail mardi", regrette la jeune femme.
"On a complètement changé nos plans". Dans la famille de Marc, un autre usager, il a également fallu adapter le programme. "On est de Metz et on voulait aller voir nos enfants à Rennes. Mais du fait des grèves, ne pouvant pas réserver de train, on a complètement changé nos plans. On a décidé de se retrouver à Paris", explique-t-il. "On aurait quand même aimé se retrouver beaucoup plus longtemps ensemble car finalement on a divisé par deux la durée du week-end. "
"Je ne peux plus rentrer comme je veux". D'autres appréhendent les prochains week-ends. "J'ai regardé, et le samedi soir il sera impossible de rentrer chez mes parents pendant trois mois", souligne Adeline. "Je ne peux plus rentrer comme je veux. J'ai dû faire un aller-retour express pour les voir, prendre mes affaires d'été y compris". Elle prévoit aussi de se lever plus tôt mardi craignant des perturbations sur sa ligne de RER pour se rendre au travail.
SNCF, Air France, déchets : la semaine de toutes les mobilisations :