Le week-end de Noël a été rythmé par la grève des contrôleurs de la SNCF avec seulement deux TGV sur cinq qui circulaient normalement. Les négociations ont abouti à un accord comprenant plusieurs mesures. La compagnie de train, obligée de s'aligner avec leurs revendications, s'apprête à débourser beaucoup d'argent.
Le mouvement de grève des contrôleurs de la SNCF a contraint la compagnie à rembourser les quelques 200.000 voyageurs qui ont vu leur train annulé ce week-end. Elle s'y est engagée à hauteur de 200%. Entre ceux qui n’ont pas pu trouver de train de substitution et qui ont donc annulé leur voyage, et ceux qui ont réussi à échanger leur billet, le ministre des Transports, Clément Beaune a estimé le coût à environ 100 millions d’euros.
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Des revendications qui coûtent cher
La SNCF a dû s'aligner rapidement avec les revendications des grévistes pour garantir la circulation des trains au Nouvel An. Des mesures qui vont peser dans les finances d'une compagnie qui n'est pas dans une forme économique irréprochable. En effet, même si le groupe a remonté la pente après la crise sanitaire, notamment grâce à l’aide de l’Etat actionnaire, sa dette était de 24 milliards d’euros au terme du 1er semestre de cette année.