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/ Crédits photo : Claire Serie / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
Selon les informations d'Europe 1, le dispositif de protection et de sûreté aérienne de l’armée de l’Air et de l’Espace a intercepté et brouillé ce week-end deux drones à proximité du village olympique. Ces engins avaient pénétré dans une zone d'interdiction temporaire, mais n'avaient pas réussi à atteindre l'enceinte du village.

Alors que les premiers athlètes investissent le village olympique des JO de Paris 2024, voici deux intrus qui auraient bien aimé se mêler à la fête. Selon les informations d'Europe 1, confirmées par le ministère des Armées, le dispositif de protection et de sûreté aérienne de l’armée de l’Air et de l’Espace a intercepté et brouillé ce week-end deux drones à proximité du lieu de résidence des participants.

Trois personnes appréhendées

D'après ces informations, les deux engins avaient pénétré dans une zone d'interdiction temporaire activée à quelques jours de l'événement, sans réussir à atteindre le village. Ils ont été "immédiatement détectés et brouillés par les moyens de lutte anti-drones français Parade et britanniques Orcus déployés dans la zone", ajoute une source à Europe 1.

En outre, trois personnes, dont un télépilote, ont été appréhendées par les forces de sécurité intérieure, avec l'aide de l'armée de l'Air. Selon les informations d'Europe 1, ce télépilote est le chef de la communication de la délégation brésilienne. Il a été conduit au commissariat central de Saint-Ouen pour une audition libre, et n'a pas été placé en garde à vue.

Une autre source précise à Europe 1 que ce drone a été signalé au-dessus du village olympique ce dimanche à 15h30, et que les militaires ne sont pas parvenus à l'intercepter immédiatement. À 16h10, il a été aperçu en vol rue Albert-Dhalenne, à Saint-Ouen, et c'est à ce moment-là que les policiers ont contrôlé deux individus, dont le pilote, tous les deux faisant partie de la délégation brésilienne. "Une assistante du CIO JOP 2024 les accompagnait afin de faire des photographies du village", poursuit-elle, soulignant qu'aucune autorisation n'avait été délivrée.

"Les enquêtes sont en cours pour identifier le deuxième télépilote et déterminer leurs motivations", indique la première source. Dans le cadre des JO de Paris 2024, des zones d'interdiction temporaire, ou des dispositions réglementaires permanentes, sont effectivement mises en place au-dessus des sites concernés par l'événement, à l'instar des lieux de compétition ou ici, du village olympique. Ces dispositifs interdisent le survol à tout engin non autorisé au préalable par les autorités.