Pendant plus de deux ans et demi, les Français ont rêvé de partir en vacances. Mais pendant quelques jours, la grève dans les aéroports a créé de nombreuses difficultés pour les voyageurs. René-Marc Chikli, président du Syndicat des entreprises du tour-operating SETO, est revenu au micro d'Europe 1 sur les conflits sociaux qui touchent l'aérien.
"Un manque d'effectifs évident" dans les aéroports
"Comme dans un grand nombre d'industries, la raison est un manque d'effectifs évident. Nous avons une reprise qui est fulgurante, les gens veulent voyager. D'un coup, nous avons donc des effectifs à retrouver, à reformer. Le problème ne concerne pas que la France et il y a un manque d'effectif sur l'ensemble des aéroports européens", a-t-il expliqué.
Pour le secteur, le risque principal est "une perte d'argent, on est obligé de trouver des places sur d'autres compagnies plus chères quand une autre décide d'annuler un vol. On aura des recours vis-à-vis de ces compagnies mais pour le moment, le plus important est de gérer le client", a souligné René-Marc Chikli. "Les entreprises doivent mobiliser tout leur personnel 24 heures sur 24, pour retrouver des places à leurs clients, c'est un gros coût économique. On est tenu par la loi de retrouver un séjour au client, même s'il faut parfois le faire partir un jour après ou le faire arriver un jour avant."
"Les gens pourront voyager"
Malgré tout, me président du syndicat des entreprises SETO reste optimiste pour la suite de la saison. "Cette situation va s'améliorer, c'est évident. La vraie saison commence dans les semaines qui vont suivre, les gens pourront voyager", a-t-il affirmé, d'autant plus que les grèves semblent désormais terminées suite à un accord trouvé entre les syndicats et les directions des aéroports.