C'est une montée en température progressive sur le port maritime de Marseille. Comme dans beaucoup d'autres villes, ils étaient nombreux à défiler contre la réforme des retraites, et certains organisent des blocages. Les syndicalistes comme Frédéric Alpozzo, de la CGT marins, annoncent une mise à l'arrêt total d'ici une semaine. "Cela veut dire un nombre d'entreprises à l'arrêt, avec des conséquences économiques. Malheureusement, c'est le seul moyen pour obtenir des réponses", explique-t-il.
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Venir grossir les rangs des cortèges
Dans la cité phocéenne, les blocages seront également dans les centres des impôts, promet Philippe Lagé, secrétaire départemental CGT du Trésor public. "Je pense que par rotation, on va bloquer presque tous les jours. Nous, on va tout faire pour durcir le mouvement, pour être entendu. Concrètement par un blocage ; il peut y avoir des rentrées financières qui rentrent moins bien, donc des conséquences dans le fonctionnement de l'État", détaille le syndicaliste.
Les retards concernent les grands chantiers comme celui de l'aéroport ou encore des opérations de gratuité sur le réseau électrique. Les annonces se multiplient, mais attention à ne pas oublier le plus important aux yeux de cette retraitée : venir grossir les rangs des cortèges. "Moi, je suis là, à la place de mes enfants. Ils ne peuvent pas faire grève tous les jours. Donc notre devoir en tant que grand-parent, si on a la santé, c'est d'être présent dehors pour dire non", résume-t-elle. "Chacun doit prendre sa part."