Quinze mois après les violentes manifestations à Sainte-Soline, les militants anti-bassines se donnent rendez-vous ce week-end à La Rochelle. Après un premier acte vendredi près de Poitiers, marqué par un face-à-face entre 3.000 policiers et gendarmes et autant de militants, dont près de 500 black-blocs et une centaine d'individus fichés S, rebelote ce samedi.
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Malgré l'interdiction préfectorale, le rendez-vous est donné en fin de matinée. Les quelque 6.000 à 8.000 manifestants ont prévu de bloquer le port. Une partie d'entre eux est arrivée très tôt ce samedi matin après être parti très tôt de leur camp de base. Mais la majorité devrait se donner rendez-vous aux alentours de la mi-journée.
"On espère qu'ils n'iront pas embêter les commerçants"
En centre-ville, cet événement est pris très au sérieux. Un stock de pavés sur la voie publique pour des travaux a été enlevé ces derniers jours et les tables aux terrasses des restaurants ont été rangées. David, buraliste, n'est pas serein : "Je pense qu'à La Rochelle, il n'y a pas besoin de manifestation. On espère qu'ils ne casseront pas de vitrines, qu'ils n'iront pas embêter les commerçants."
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Alors pour faire face à cette menace, le ministère de l'Intérieur a prévu les moyens. Hélicoptères ou gendarmes mobiles seront présents. Les camions de CRS arrivés jeudi ont été mis à l'abri et sont prêts en cas de besoin.