Plus de 3.000 passagers du métro parisien ont été évacués mardi soir après une panne géante qui a paralysé la très fréquentée ligne 1 pendant plusieurs heures et provoqué la colère des usagers, a indiqué une source policière mercredi.
Une coupure pendant plusieurs heures. L'incident avait débuté à 20h10 sur cette ligne entièrement automatisée qui traverse Paris d'est en ouest et dessert de nombreux sites touristiques de la capitale (musée du Louvre, jardin des Tuileries, avenue des Champs-Élysées...). Douze navettes ont au total été immobilisées et le trafic n'a pu être rétabli que mercredi matin, a indiqué la RATP dans un communiqué.
3.200 à 3.800 passagers coincés. Selon la source policière, entre 3.200 et 3.800 usagers ont été évacués avec l'aide de la brigade des réseaux ferrés et des policiers de la BAC parisienne, parfois en étant contraints de descendre sur les voies pour rejoindre la station la plus proche.
La RATP a assuré ne pas être en mesure d'infirmer ou de confirmer ce chiffre et évoque dans son communiqué "plusieurs centaines" de voyageurs tout en déplorant un "événement rarissime" et en présentant ses excuses aux voyageurs pour les "conditions pénibles d'attente et d'évacuation".
Cinq personnes prises en charge à cause de la chaleur. Cinq personnes ont au total été prises en charge pour des malaises liés à la chaleur, dont une femme enceinte et une personne âgée qui ont dû être hospitalisées, selon les pompiers de Paris. "Après 30 minutes d'arrêt, plusieurs alarmes ont été tirées à bord des trains, ce qui a coupé le courant (750 volts) sur une grande partie de la ligne, coupant par la même occasion la ventilation", a assuré la RATP dans son communiqué, assurant que des bouteilles d'eau avaient été distribuées à Châtelet et que 200 agents ont été mobilisés pour aider les voyageurs.
Des passagers ont toutefois affirmé avoir été laissés livrés à eux-mêmes et ont durement critiqué l'absence de réactivité de la RATP. "Des centaines d'appels auprès du poste de commandement de la ligne ont saturé le système d'information des voyageurs à bord des trains", s'est défendue la régie parisienne.