Le projet de loi sur la fin de vie qui doit être débattu en février prochain à l'Assemblée nationale n'est-il pas assez ambitieux ? C'est en tout cas l'avis de l'association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD). Invité jeudi de l'émission Pascal Praud et vous, son président, Jonathan Denis, regrette qu'il soit question d'un pronostic vital engagé à court ou moyen terme (6 à 12 mois), ce qui peut ne pas être le cas pour les patients atteints de maladies graves. "Cela fait 20 ans que certains pays ont avancé (sur l'euthanasie)", explique-t-il en énumérant la Belgique, la Suisse, l'Espagne, le Portugal ou encore l'Allemagne et l'Italie, "et nous, on est encore à attendre quelque chose du président de la République", souffle-t-il sur Europe 1.