Imaginez un monde sans chocolat, sans pâtes ou encore sans café... Cela pourrait arriver si aucun tournant majeur n'est pris pour limiter le réchauffement climatique d'ici 2050 d'après le rapport du Giec. Cet été, c'est le jus d'orange qui risque de se faire plus rare en rayon à cause des très fortes chaleurs qui impactent les cultures du fruit. Face à cela, les experts alertent sur un risque de pénurie massive et de fortes hausses des prix dans les rayons. Alix Blosse, experte de la consommation chez SIA Partners, en fait partie.
Des dégâts irréversibles
Pour elle, il est possible de connaître des fortes hausses des prix ainsi que des ruptures majeures sur certains produits. "Pour en citer quelques-uns, le chocolat. Puisqu'une hausse de un degré pourrait rendre impossible la culture du chocolat, par exemple en Côte d'Ivoire ou au Ghana. Il y a aussi la partie poissons et crustacés", souligne Alix Blosse au micro d'Europe 1. L'experte explique que le réchauffement climatique entraîne une forte augmentation de l'acidité des océans et donc, empêche certaines espèces de vivre qui pourraient finir par disparaître.
>> LIRE AUSSI - Espace : faire pousser des légumineuses sur la Lune et Mars, un défi pour une entreprise bretonne
"Il y a aussi le blé qui va aller impacter l'ensemble de l'épicerie de nos rayons, en particulier sur la partie de blé dur qui est le blé nécessaire à la fabrication des pâtes. Il y a aussi ce qu'on appelle légumes du soleil qui risquent de disparaître. Donc, les tomates, courgettes ou bien aubergines", alerte la spécialiste. Il faudra donc agir avant de voir toute notre alimentation être bouleversée.