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Mathis Tropini / Crédits photo : Jean-Marc Barrere / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
Des parents en colère attaquent TikTok en justice. Après le suicide de leur enfant, plusieurs familles ont formé un collectif, Algos Victima, pour faire reconnaître la responsabilité juridique de TikTok et sensibiliser aux conséquences psychologiques des réseaux sociaux. 

Lutter contre les conséquences psychologiques néfastes des réseaux sociaux. Charlise était une jeune adolescente, après plusieurs tentatives de suicide, elle a fini par passer à l'acter l'année dernière, victime de harcèlement. Pour Delphine, sa maman, les réseaux sociaux ont aussi leur part de responsabilité.

Son compte était inondé par des contenus négatifs, sur la scarification, sur le suicide

"Elle était à fond sur TikTok. Avec mon mari, on n'y était pas, mais on a pu voir ce qu'elle repostait. Et en fait, son compte était inondé par des contenus négatifs, sur la scarification, sur le suicide. Il ne devrait même pas y avoir ce genre de contenu, ça devrait être interdit". Avec d'autres familles, elle a rejoint le collectif Algos Victima. Tous ces parents demandent une meilleure modération sur les réseaux sociaux, ce qui pourrait permettre d'éviter des drames, selon leur avocate Me Boutron-Marmion.

"À partir du moment où on a un jeune qui va très mal, qu'il l'exprime sur les réseaux sociaux et que les vidéos qui sont diffusées, ce sont les bons conseils pour se pendre et les bons conseils pour se scarifier. Eh bien, le jeune qui se dit ah bah finalement ce n'est pas grave de penser à la mort. Et donc finalement, la seule solution pour moi, c'est de me suicider". Le collectif qui réunit une dizaine de familles va porter plainte contre TikTok pour provocation au suicide, une première en France.