La situation se corse pour la SNCF et les perturbations se multiplient dans le ciel européen. Dans le domaine aérien, le secteur traverse une importante pénurie de main-d'œuvre liée aux licenciements qui ont lieu durant la crise sanitaire. Actuellement, il y a 7.000 postes vacants en Europe, dont 4.000 dans les aéroports parisiens. Cette pénurie se traduit par des files d'attente interminables aux portiques de sécurité, des valises qui mettent parfois plusieurs heures à sortir des avions et surtout des retards sur les vols.
Respecter le code du travail
De plus, les salariés restants expriment leur mécontentements concernant leur conditions de travail et réclament une hausse de salaire. De nombreux appels à la grève sont en cours, à l'image ce week-end des pilotes de la compagnie Transavia et des stewards et hôtesses de l'air de la compagnie Ryanair.
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"Nous avons entamé des négociations avec Ryanair dans le but de les amener à respecter le code du travail et le code de l'aviation civile sur différents points, notamment le paiement des heures supplémentaires, des temps de repos, des jours de congé et tout un tas de règles qui ne sont pas respectées en France", explique Christelle Austère, présidente du Syndicat national du personnel navigant commercial.
Grève des cheminots prévue le 6 juillet
Des perturbations sont également attendues du côté des trains. La SNCF appelle à une grève pour le début juillet. L'ensemble des cheminots sont invités à cesser le travail le mercredi 6 juillet. Les syndicats aussi dénoncent des salaires qui ne correspondent plus au coût de la vie.
Pour Eric Meyer, secrétaire fédéral du syndicat Sud-Rail, la revalorisation salariale de 2014 ne suffit plus : "Des cheminots, comme tous les salariés, subissent de plein fouet l'inflation, la hausse des prix, la hausse de l'énergie. En face de nous, on a des entreprises qui font des bénéfices records et qui redistribuent pas aux salariés. Il faut savoir que l'année dernière, la SNCF a gagné 1 milliard d'euros".
Et cette grève va tomber en pleine semaine de départs en vacances. Mais selon les syndicats, le choix de cette date est une faute de la direction qui refuse de répondre à leurs sollicitations depuis le mois de février.