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Hommage à Samuel Paty : dans le Val d'Oise, une rentrée scolaire sous protection policière

Jean-Gabriel Bourgeois édité par Manon Bernard - Mis à jour le . 1 min

La ville d'Herblay, dans le Val d'Oise, se situe tout près de l'endroit où Samuel Paty, professeur d'histoire-géographie, a été victime d'un attentat le 16 octobre dernier. Alors qu'un hommage lui a été rendu ce lundi de rentrée dans tous les établissements scolaires, la police a été fortement mobilisée pour assurer la sécurité des élèves et enseignants.

Des policiers armés, en uniforme, visibles de tous. Voilà ce que les élèves du lycée Montesquieu d'Herblay, dans le Val d'Oise, ont pu voir en se rendant dans leur établissement lundi matin, pour la rentrée scolaire post-vacances de la Toussaint. "Ils sont là, donc on se sent un minimum rassuré déjà", glisse un lycéen. "On est un peu chamboulés", renchérit une camarade. "Savoir qu'il y a des personnes qui peuvent nous protéger, c'est plus rassurant." Il faut dire que c'est une rentrée particulière, lors de laquelle un hommage a été organisé à la mémoire de Samuel Paty , ce professeur d'histoire-géographie assassiné à Conflans-Sainte-Honorine après avoir montré des caricatures du journal satirique Charlie Hebdo en classe. 

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40 équipages de la police nationale dans le Val d'Oise

La police nationale a donc été fortement mobilisée pour éviter tout débordement. Dans le département, les rondes ont quasiment doublé par rapport à d'habitude : quarante équipages ont patrouillé devant les collèges et les lycées. Les établissements ont été priorisés selon les risques en prenant en compte les quartiers dits "sensibles" ou les endroits où des tensions communautaires ont été identifiées par l'académie. 

"On prend cette mission très à cœur"

Pour couvrir tout le territoire, toutes les équipes de police ont été mobilisées, y compris celles qui ne sont pas sur le terrain d'ordinaire. "On a chacun passé quelques années sur le terrain, même si aujourd'hui on est dans des bureaux on a toujours cette expérience antérieure. On prend cette mission très à cœur parce que c'est notre métier principal de protéger les citoyens, c'est notre première vocation", témoigne une agent.

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Les rondes vont continuer à chaque entrée et sortie de cours tout en gérant les interventions de secours plus classiques, du bagage abandonné à la personne en état d'ébriété. Et nul n'est à l'abri d'un imprévu. Lundi matin, il a même fallu se réorganiser puisqu'un policier a été déclaré cas contact au Covid-19. 

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