Trois des sept membres d'une famille d'origine syrienne arrêtés mardi après la mise en ligne de vidéos d'une personne prêtant allégeance au groupe djihadiste État islamique, ont vu leur garde à vue prolongée, les quatre autres étant remis en liberté, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.
"Pas de projet d'attaque" à ce stade. Ces interpellations, réalisées au Mans, dans la Sarthe, l'ont été dans le cadre d'une enquête préliminaire pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle" ouverte par le parquet de Paris. "Il ne s'agit pas à ce stade d'un projet d'attaque", avait indiqué une source proche du dossier, "l'enquête doit déterminer qui est l'individu qui prête allégeance à l'EI sur ces vidéos".