Materazzi : "Zidane ne s'est pas excusé"

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FOOT - L'ancien défenseur italien s'est à nouveau exprimé sur le coup de boule de 2006.

Ils sont peut-être tout simplement irréconciliables, ces deux-là. Depuis la finale de la Coupe du monde 2006 entre l'Italie et la France, Marco Materazzi et Zinédine Zidane n'ont jamais vraiment réussi à recoller les morceaux. Pourtant, tout le monde a bien essayé de les réconcilier...

Zidane ne se serait pas excusé

"Pour faire la paix (entre nous), Kofi Annan et Nelson Mandela ont bougé", raconte même Marco Materazzi dans un entretien publié mardi par le magazine France Football. "Si des gens comme ça n’ont pas réussi, et pas par ma faute… Les Nations Unies m’avaient appelé. Ils voulaient faire quelque chose. Ils avaient prévu d’organiser une campagne. Il m'a été demandé de faire des photos, et je pense que la même chose a été réclamée à Zidane, mais de manière séparée. Moi, j'étais d'accord mais à condition de faire les photos avec Zidane. Parce que je n'ai rien à cacher. Je n'ai pas de problèmes à le regarder dans les yeux". 

Contrairement à ce qui a été annoncé dans le passé, Marco Materazzi affirme dans France Football que Zidane ne s'est jamais excusé. En novembre 2010, les pires ennemis du foot se sont rencontrés avant le match de Ligue des champions entre le Real Madrid et le Milan AC, sur le parking de Santiago Bernabeu. "Quand je lui ai serré la main, je savais que c'était lui", explique Materazzi. "Alors que lui a dit qu'il pensait avoir serré la main d'un tifoso. Il a perdu une occasion de faire belle figure, car tout le monde aurait dit : “Zidane est un seigneur parce qu’il a serré la main à cette merde".

Poser devant la statue, "pas une provocation"

Zidane-2

Dernier épisode en date, le 5 novembre dernier, l'ancien défenseur de l'Inter Milan avait posé devant la statue du coup de boule, exposée devant le centre Georges-Pompidou. Marco Materazzi refuse de parler de "provocation". "Je ne vois cette sculpture ni comme un coup de tête, ni comme un geste violent, mais seulement comme une œuvre d'art". Sur ce coup-là, on a quand même quelques difficultés à le croire...