Journaliste : Comment décririez-vous le match de votre équipe?
Lionel Scaloni : "Nous méritions de gagner, mais avec une telle marge, je ne sais pas. Au début, ils avaient le contrôle du ballon. Nous savions que nous pouvions passer mais ils ont trois milieux qui se connaissent très bien. L'impression, c'est qu'ils avaient le ballon. Avec le pénalty, le jeu s'est ouvert. Et nous avons fait le match qu'il fallait. C'est très fort de se qualifier en finale, mais il reste encore une étape. Tout le monde profite, mais maintenant il faut penser à ce qui vient. J'essaie de rester calme. C'est très difficile."
Journaliste : Vous préférez prendre la France ou le Maroc, et n'y a-t-il pas beaucoup de fatigue ?
Lionel Scaloni : "Je n'ai jamais choisi un adversaire. On prendra celui qui viendra. Les deux méritent d'être ici. Ce sont deux grandes sélections. (...) Gagner c'est toujours bien et gagner comme ça, avant une finale, c'est le meilleur repos et le meilleur remède. Nous avons pu faire jouer les 23 joueurs de champ. Pour moi, c'est important parce que tout le monde le mérite. Celui qui joue moins est presque plus important que celui qui joue plus. La force du groupe réside en eux, dans ceux qui s'entraînent au lendemain d'un mauvais match."
Journaliste : Votre avis sur Messi et sur Alvarez ?
Lionel Scaloni : "On pourrait croire qu'on dit que Messi est le plus grand de l'histoire parce que nous sommes argentins. Mais je crois qu'il n'y a aucun doute. J'ai la chance de l'entraîner et de le constater. C'est émouvant. Chaque fois qu'on le regarde, il provoque quelque chose chez ses partenaires. Pas seulement les Argentins. C'est une chance et un privilège. (...) Julian (Alvarez) a fait un très bon match. Non seulement pour ses deux buts mais parce qu'il nous a beaucoup aidés face à leurs trois milieux. A son âge, c'est normal de vouloir manger le monde. C'est un garçon qui fait ce qu'on lui dit de faire."