La Fédération française des sports de glace serait-elle au-devant d'une nouvelle polémique ? Trois ans après la publication du livre de la patineuse Sarah Abitbol, Un si long silence, où la jeune femme livre un récit glaçant des viols de son entraîneur Gilles Beyer lorsque cette dernière avait 15 ans, la FFSG se retrouve de nouveau sur le devant de la scène.
Obligé de démissionner en 2020, l'ancien président tout puissant de la Fédération Didier Gailhaguet est soupçonné de préparer son retour à sa tête. "Je suis quand même très inquiète pour ma Fédération puisqu'on a reculé malheureusement avec ces nouvelles élections", s'alarme au micro d'Europe 1, la patineuse Sarah Abitbol.
"Il est omniprésent"
"Je pense qu'il y a eu du lobbying et malheureusement, l'ancien président de fédération qui est parti (ndlr : Didier Gailhaguet), est revenu par là par la fenêtre", déplore la sportive de haut niveau. "Il est omniprésent au sein de cette nouvelle fédération", juge-t-elle.
Pour Sarah Abitbol, pas de doute : la Fédération de patinage régresse. "Alors, on va dire : 'Sarah Abitbol, elle parle de nouveau" après un long silence. "Mais je parle pour protéger nos enfants, pour protéger la nouvelle génération. On avait effectivement avancé avec Nathalie Péchalat. Mais là, on ne peut que constater le recul et je suis vraiment très inquiète" pour l'avenir des victimes au sein de la FFSG, conclut-elle.