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Gestion de crise et sécurité privée : les angles morts de la sécurisation des JO de Paris 2024

William Molinié / Crédit photo : Tetsuya Kikumasa / Yomiuri / The Yomiuri Shimbun via AFP - Mis à jour le . 1 min

À un an du coup d’envoi des Jeux Olympiques, les interrogations sont toujours vives autour de la sécurisation de cet événement. Une répétition générale de la cérémonie d’ouverture sur la Seine s’est tenue la semaine dernière à Paris. Des exercices mêlant forces de l’ordre et services de secours se multiplient.

À un an du coup d’envoi des Jeux Olympiques, les interrogations sont toujours vives autour de la sécurisation de cet événement. Une répétition générale de la cérémonie d’ouverture sur la Seine s’est tenue la semaine dernière à Paris. Des exercices mêlant forces de l’ordre et services de secours se multiplient. Mais force est de constater que la France et Paris ne sont pas encore prêtes.

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Un plan B à proposer au plus tard en octobre 2023

Deux points noirs principaux sont pointés du doigt dans un récent rapport de la Cour des comptes. D'abord, la gestion de crise, qualifiée de complexe. Les Sages de la rue Cambon soulignent un manque de lisibilité de l’organisation. En clair, il manque un chef pour coordonner et gérer un attentat ou un incident majeur pendant les JO.

Autre angle mort, la sécurité privée : les besoins sont évalués à 17.000 agents de sécurité en moyenne chaque jour, avec des pics à 22.000. Or, il est plus que probable que l’ensemble des emplois ne soient pas pourvus. La cour des Comptes enjoint l’État et les organisateurs à prévoir un plan B au plus tard en octobre 2023.

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Afin de mobiliser les réserves opérationnelles de la police et de la gendarmerie, voire de faire appel aux armées pour pallier la carence de l’offre privée. Ce qui mécaniquement entrainerait un surcoût pour les organisateurs des Jeux Olympiques. Ils devraient alors payer l’État pour cette mise à disposition. Au risque de faire dévier la trajectoire du budget général, déjà revu en hausse de 10% en décembre dernier.

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