La Lazio Rome a évité les deux matches à huis clos requis par les instances disciplinaires italiennes dans l'affaire des photos détournées d'Anne Frank retrouvées au Stade Olympique et écopé d'une simple amende de 50.000 euros, a annoncé jeudi la fédération (FIGC).
Les réquisitions "partiellement suivies". Dans un communiqué, l'instance italienne a expliqué que sa commission de discipline avait simplement "partiellement suivi" les réquisitions. La FIGC a estimé que la Lazio "avait mis en place les mesures appropriées ainsi que l'exige le règlement pour s'assurer de l'efficacité des mesures de contrôle".
En fermant l'accès au stade, "presque tous les supporteurs de la Lazio auraient été pénalisés pour le comportement de quelques uns déplorant ainsi des dommages financiers résultant du fait d'être privé du match de leur équipe préférée, et tout particulièrement les abonnés à l'année", se justifie encore la fédération italienne.
Des autocollants en cause. Lors d'un match Lazio-Cagliari en octobre, de nombreux supporters abonnés en Curva Nord avaient acheté des places en Curva Sud, celle de leurs grands rivaux de l'AS Rome qui occupent la même enceinte, mises en vente à un euro par le club. La Curva Nord était alors suspendue après des cris de singe entendus face à Sassuolo début octobre. Les supporters avaient laissé dans la Curva Sud des autocollants montrant un photomontage d'Anne Frank avec le maillot de la Roma, ainsi que d'autres autocollants antisémites ou homophobes. L'affaire avait provoqué une vive émotion en Italie, et 13 tifosi de la Lazio, identifiés grâce aux images de surveillance, ont déjà été interdits de stade pour des durées comprises entre cinq et huit ans.