Une confrontation inédite. Pour la première fois dans l'histoire de la compétition, le PSG et Newcastle vont s’affronter, ce mercredi 4 octobre, à l’occasion de la deuxième journée de Ligue des champions. Cette rencontre aura une saveur particulière pour David Ginola. "C'est un match particulier parce que je suis parti de Paris en 1995 pour aller à Newcastle. C'était particulier aussi de voir l'équipe de Paris faire son échauffement de veille de match à St James' Park. C'est la première fois qu'ils vont jouer un match dans ce stade. Ça a une saveur particulière, mais ça reste un match de football avec tout ce que ça implique. Ce qui est certain, c'est qu'il va y avoir une atmosphère de malade à St James' Park. C'est une constante dans le nord-est de l'Angleterre", a rapporté le quinquagénaire au micro d'Europe 1.
Une ferveur particulière
Le champion de France 1994 n'a pas tenu à trop en dire aux joueurs parisiens sur l'ambiance électrique de Saint James' Park. "Je pense que c'est bien de découvrir les choses par soi-même. Je ne pense pas qu'à ce niveau de la compétition, lorsque l'on est joueur de haut niveau, ça ait une influence particulière. Je pense que les joueurs préfèrent jouer dans des atmosphères comme ça sera le cas ce soir plutôt que dans un stade vide comme à l'époque du Covid-19", a déclaré l'ancien international français.
"Dans ce stade, il y a une passion et une ferveur particulière. Il n'y a pas beaucoup d'ambiance comme cela en Angleterre. Newcastle est une ville ouvrière qui n'est pas forcément très riche. Le football a une place particulière. C'est l'exutoire parfait pour tous ces gens qui habitent dans le nord-est de l'Angleterre. Forcement, c'est quelque chose qui se retrouve au Stade, les gens sont supporters du club de père en fils et ça se ressent en dehors de l'enceinte", a ajouté David Ginola au micro d'Europe 1.
Malgré le lien particulier pour les deux clubs, l'homme aux 17 sélections en équipe de France à une préférence. "Je reste français dans mon cœur. Le PSG, c'est le club qui m'a mis le pied à l'étrier au plus haut niveau. Je reste supporter du PSG. Ça reste particulier, je suis arrivé hier et j'ai rencontré pleins de gens. Ils m'ont demandé pour qui j'étais. J'ai fait une réponse politicienne en disant que je voulais un beau match de football. Mais évidemment, j'aimerais que Paris gagne", a conclu le meilleur joueur de la Premier League en 1999.