Le réseau social américain Facebook se dit prêt à utiliser plus largement à l'avenir un outil déclenché vendredi après les attentats qui ont fait 129 morts à Paris et permettant à ses utilisateurs de signaler qu'ils sont en sécurité.
5 millions d'utilisateurs le soir des attentats. Plus de 5 millions de personnes se trouvant à Paris ou en région parisienne ont rassuré leurs proches en cliquant sur ce bouton d'urgence, que le réseau social n'avait jusqu'ici activé que pour des catastrophes naturelles. Certains l'avaient toutefois critiqué pour ne pas avoir fait la même chose un jour plus tôt après un autre attentat au Liban, qui avec 44 morts avait été l'un des plus meurtriers depuis la fin de la guerre civile dans le pays.
Plus activé à l'avenir. "Beaucoup de gens ont demandé avec raison pourquoi nous avions activé le 'safety check' pour Paris mais pas à Beyrouth ou à d'autres endroits", a reconnu le patron-fondateur du réseau social, Mark Zuckerberg, dans un message publié durant le week-end sur sa page Facebook, promettant qu'il serait "aussi activé pour davantage de catastrophes humaines à l'avenir".
Développé après le tsunami au Japon en 2011. L'outil détecte les utilisateurs de Facebook susceptibles d'être dans la zone affectée et leur propose de cliquer sur un bouton pour indiquer s'ils sont "en sécurité". Une notification est ensuite envoyée à tous leurs contacts sur le réseau. L'outil est basé sur un système développé après le tremblement de terre et le tsunami au Japon en 2011 et a été activé dans le passé à l'occasion de plusieurs catastrophes naturelles.