Publicité
Publicité

Prisons de haute sécurité : un calendrier serré pour aménager les lieux et accueillir les 200 plus grands narcotrafiquants

Jean-Baptiste Marty - Mis à jour le . 1 min

Deux prisons, Vendin-le-Vieil et Condé-sur-Sarthe, vont accueillir les 200 plus grands narcotrafiquants du pays. Ces établissements seront renforcés en sécurité avec des travaux et des mesures strictes. Les détenus seront isolés, surveillés de près et soumis à des règles draconiennes pour limiter tout risque.

Ce ne sont pas une, mais bien deux prisons qui accueilleront les 200 plus gros narcotrafiquants du pays. Le transfert se fera en deux phases : d'abord à Vendin-le-Vieil cet été, puis à Condé-sur-Sarthe à l’automne prochain. Ces établissements ont été choisis pour leur niveau de sécurité déjà élevé, mais des renforcements seront opérés pour garantir une surveillance maximale.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Vendin-le-Vieil, une prison déjà particulièrement sécurisée, héberge déjà des détenus radicalisés, comme Salah Abdelslam. Cette prison sera donc vidée de ses détenus habituels dès la semaine prochaine. Seuls les détenus du quartier de radicalisation, comme Abdelslam, resteront sur place. Un transfert qui s'inscrit dans un projet bien défini en trois étapes.

La première phase, dès avril, verra des travaux d’adaptation nécessaires à la réception des narcotrafiquants. Parmi ces aménagements figurent l'installation de doubles grillages, ainsi que des brouilleurs de drone pour contrer toute tentative d'évasion ou de communication illicite. En parallèle, du personnel hautement qualifié, tel que des ERIS (unités d'élite dans les prisons), sera formé pour assurer la sécurité du site.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Des mesures strictes

La seconde phase, prévue pour juin, sera celle du transfert effectif des détenus. Le premier groupe de narcotrafiquants arrivera à Vendin-le-Vieil avec pour objectif d’y installer 100 d'entre eux d'ici au 31 juillet.

Ils seront assignés à des cellules individuelles, où chaque détenu disposera d'un téléphone fixe, mais son utilisation sera strictement limitée à trois sessions de deux heures par semaine. Les seules sorties autorisées seront les promenades, deux fois par jour, et les parloirs, toujours accompagnés d'une fouille systématique.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Condé-sur-Sarthe suivra le même processus, mais avec un calendrier ajusté. Les aménagements y seront achevés d'ici octobre prochain. Les mesures de sécurité seront tout aussi strictes, incluant des déplacements menottés et escortés par au moins deux surveillants pour chaque détenu.

Ainsi, ces deux établissements deviennent des bastions imprenables pour accueillir les criminels les plus dangereux, avec un dispositif de surveillance renforcé, permettant de limiter tout risque de fuite ou d'influence extérieure.