Des millions de colis, malgré l'inflation : à quelques jours de Noël, l'activité est à son comble, à contre-courant d'une situation économique morose qui ne coupe pas l'envie des Français d'offrir. Des colis, Guillaume, cordonnier, en reçoit des dizaines tous les jours, mais avant Noël, le nombre de paquets augmente tellement qu’il est obligé d’en refuser.
Ses étagères sont déjà pleines à craquer, 120 colis attendent d’être récupérés, deux fois plus qu’en temps normal. "C’est vraiment Noël. Nous, normalement, on est cordonnier. Donc c’est vrai qu’on a un boulot à faire. Ça m’arrive très régulièrement d’arrêter la machine, d’arrêter le boulot pour servir les gens", a ajouté Guillaume. Mais avec une commission de 30 centimes par colis, Guillaume sait que le jeu en vaut la chandelle. Les paquets restants vont être déposés ailleurs.
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Des étagères pleines à craquer
Pierre, livreur, en est lui à sa dixième course de la journée. "Il m’en reste encore trois. C’est l’effet Noël", a rapporté le livreur. C’est dans l’arrière-salle d’un supermarché que sont stockées toutes les commandes dont celles qui arrivent d’autres commerces saturés. "Fnac, Amazon, La Redoute. À l’approche des fêtes, on peut arriver à 200 colis", a déclaré Lucienne. Pour faire face à l’afflux des dernières commandes, elle a décidé de s’organiser avec ses collègues.
"Il faut être un peu plus disponible, on est deux à ranger vraiment les colis et au moins 4-5 à donner les colis", a rapporté cette dernière à Europe 1. C’est dans les toutes prochaines heures que le nombre de commandes en transit devrait battre des records.