Cela fait partie des incontournables de la rentrée scolaire si vous avez un enfant qui reprend la direction de l'école jeudi prochain : penser à l'assurance scolaire. Facultative ou obligatoire ? Quelle couverture pour votre enfant et quelles nouveautés anticiper cette année ? Europe 1 fait le point.
La première chose à faire est de vérifier si une assurance scolaire est déjà présente dans votre contrat multirisque habitation. C'est souvent le cas mais ce n'est pas systématique. Si l'assurance scolaire est facultative pour les activités prévues dans l'emploi du temps de l'élève, elle est en revanche obligatoire dans plusieurs situations.
Les activités facultatives organisées par l'établissement (visite d'un musée, séjour linguistique, classes de découverte). Vous devez également souscrire une assurance scolaire si votre enfant mange à la cantine. Même chose s'il participe aux activités organisées par les communes après le temps scolaire (études surveillées, activités culturelles ou sportives).
Assurance contre le cyberharcèlement
L'assurance scolaire protège votre enfant, de manière classique, contre les dommages causés ou subis. Que ce soit des lunettes cassées ou une blessure après une bousculade. Il faut également s'adapter à l'évolution des comportements des élèves, notamment en cas de harcèlement via les réseaux sociaux, précise Ralph Ruimy, co-fondateur de l'assurance en ligne, Acheel : "De nouvelles garanties sont apparues depuis peu, contre le cyberharcèlement ou le recours à une assistante sociale. Elles ne font pas parties de l'assurance scolaire, vous les retrouvez dans l'assurance habitation et cela peut faire augmenter la facture".
Assurer aussi... les enseignants !
Les tarifs des assurances scolaires vont de 9 à 35 euros par an, selon le niveau de couverture et selon les options. Certaines seront comprises dans le tarif global, comme c'est le cas par exemple à la MAIF qui prend en charge le vol de cartable sans franchise ou le suivi psychologique d'un élève harcelé.
L'assureur vient même de lancer une offre spécifique pour les enseignants : elle couvre notamment les frais de justice en cas de plainte de parents ou de harcèlement de la part d'élèves. Les directeurs d'établissements publics peuvent aussi en bénéficier, en cas de harcèlement d'un parent d’élève qui conteste les notes de son enfant.
Enfin, une question qui revient régulièrement auprès des assureurs : si votre enfant, au collège par exemple, a un téléphone portable, là en cas de problème, il ne sera pas couvert par l'assurance scolaire.