Plus qu'un jour avant la folie du Black Friday. Des millions de Français sont aux aguets pour profiter des prix cassés sur Internet. Mais il faudra s'armer de prudence afin d'acheter en toute sérénité sur le Web. Des arnaques plus subtiles qu'auparavant, que les experts appellent les "dark patterns", ont fait leur apparition et poussent les consommateurs à acheter. Des techniques de vente, souvent illégales, de plus en plus vicieuses.
À la recherche des meilleures promotions
Lorsque les Français seront sur leurs sites favoris à la recherche des meilleures promotions, ils seront nombreux à tomber sur des messages d'alertes criards et mensongers affichant "Plus que trois articles en stock". D'autres se verront proposer des essais gratuits qui se transforment en abonnements payants. "Ils vous disent que vous avez un mois par exemple pour arrêter l'abonnement. Mais vous oubliez, vous n'y arrivez pas… Et après, c'est une reconduction tacite et c'est un piège", a témoigné Sylvie au micro d'Europe 1.
Des vendeurs, peu scrupuleux, n'hésitent pas à mettre la pression sur des consommateurs en lançant des ventes alléchantes limitées dans le temps sur des produits que l'acheteur n'aurait sûrement pas regardés en temps normal. "Je me suis fait avoir par le compte à rebours. Plus jeune, on se disait 'je prends et je sais que ça va me servir'. Finalement, ça ne m'a jamais servi", a rapporté Fanny.
Éviter ses pièges facilement
Pour éviter les pièges du Black Friday, des solutions bien précises existent. "Déjà, il faut lire les petites lignes qui explicitent la promotion, la comparaison entre les différents sites. Surtout, essayez d'aller sur des marques qui ont pignon sur rue et qui ont tendance à éviter ces pratiques-là", a conseillé Thomas Graffagnino, expert commerce chez SIA Partners.
Les rabais excessifs peuvent, eux aussi, être un signal de "dark patterns". Lors des périodes de fortes promotions, certaines marques n'hésitent pas à faire gonfler les prix avant les soldes pour augmenter artificiellement la réduction. Une pratique qui est désormais prohibée. Malgré l'interdiction, certains commerçants utilisent toujours ces méthodes.