Coronavirus : 900 entreprises ont déposé un dossier de chômage partiel
Quelque 900 entreprises, impactées par la propagation du coronavirus, ont demandé à bénéficier de mesures de chômage partiel pour environ 15.000 salariés, a indiqué la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, qui a assuré que tout serait fait pour "préserver" la croissance.
Les conséquences du coronavirus sur l'économie française continue de se faire ressentir alors que quelque 900 entreprises, impactées par la propagation du du virus, ont demandé à bénéficier de mesures de chômage partie l pour environ 15.000 salariés. Un chiffre communiqué, dimanche, par la ministre du Travail Muriel Pénicaud, précisant qu'il avait plus que doublé en quelques jours. "Cela concerne 15.000 salariés, cela peut paraître beaucoup mais c'est sur 20 millions de salariés", a-t-elle relevé sur BFMTV, expliquant toutefois qu'"il ne faut pas généraliser" car "il y a plein de secteurs qui ne sont pas touchés".
>> EN DIRECT - Coronavirus : suivez l'évolution de la situation dimanche 8 mars
Jeudi, elle avait déjà évoqué 400 entreprises ayant déposé un dossier pour bénéficier de ce dispositif visant à "maintenir l'emploi" en cas de baisse d'activité. "Ça représente 52 millions d'euros pour l'instant, on a un tiers qui a déjà été accordé, pour les autres c'est en train d'être examiné, on fait ça dans un délai court", a indiqué la ministre. Le virus a surtout un impact sur les secteurs du tourisme, de l'événementiel, de la restauration, de l'hôtellerie et, "en partie, les transports", selon elle.
"On va avoir un ralentissement partiel de la croissance"
"La vie économique est un peu abîmée dans certains secteurs. Il faut être réaliste : on va avoir un ralentissement partiel de la croissance , mais on fait tout pour la préserver", a-t-elle ajouté. "On va coller au terrain, on va pas laisser le tissu économique et social s’abîmer sans rien faire, on agit, s'il faut d'autres mesures, on en prendra", a encore assuré la ministre.
Interrogée sur la possibilité de ramener à 7% le taux de chômage, elle a répondu que cet objectif était "plus difficile (à atteindre) qu'avec les indicateurs qu'on avait il y a deux mois, c'est sûr". "Aujourd'hui, ça m'inquiète, mais notre priorité, c'est d'être concentrés sur l'instant présent, de préserver au maximum l'emploi".