Des jouets d'occasion sous le sapin. Plusieurs grandes marques de fabricants de jeux se positionnent désormais sur le secteur de la seconde main. À la manière de Jouet Simple ou de BabyMoov, qui propose à ses clients de racheter les articles vendus par l'enseigne. Une stratégie commerciale s'expliquant par l'intérêt qu'ont les Français pour la seconde main. Un changement de comportement des clients que les professionnels du secteur ont vite identifié.
"Le marché de l'occasion s'est beaucoup développé ces dernières années. Il atteint aujourd'hui 5% de la valeur du marché qui est appelée aussi à se développer. C'est une activité qu'aussi bien fabricants comme distributeurs nous suivons avec intérêt", explique à Europe 1 Florent Leroux, le président de la fédération des industries du jouet et de la puériculture. Des mastodontes de la distribution, comme King Jouet, proposent aussi des articles d'occasion. Un segment du marché qui pourrait tripler d'ici à 2030.
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Moins de 1% du chiffre d'affaires des distributeurs
"Il se passe dans le jouet ce que l'on voit dans différentes filières, c'est que l'occasion est non seulement vendue sous un mode particulier à particulier mais maintenant il y a aussi des professionnels qui entre guillemets s'intéressent et sont présents sur ce marché. Ce qui est, de notre point de vue, pour le consommateur plutôt un élément de réassurance", analyse Philippe Gueydon, co-président de la fédération des commerces spécialistes du jouet et des produits de l'Enfant et le dirigeant de King Jouet.
Pour le moment, la seconde main représente moins de 1% du chiffre d'affaires des distributeurs. Mais pour eux, l'objectif réside surtout dans le fait de répondre aux attentes de leurs clients.