Les tarifs de l’assurance habitation vont-ils augmenter en 2025 ?

Cardif . 2 min
Les tarifs de l’assurance habitation vont-ils augmenter en 2025 ?
Les tarifs de l’assurance habitation vont-ils augmenter en 2025 ? © Illustration
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L’année 2025 approche à grand pas, et avec elle son lot de nouveautés, notamment en ce qui concerne le budget des ménages. Qu’en est-il des tarifs de l’assurance habitation ?

Vol, incendie, dégât des eaux, bris de glace… Nombreuses sont les raisons d’assurer son logement. Les tarifs de l’assurance habitation devraient augmenter à partir de 2025, notamment à cause de la hausse du nombre de sinistres liés aux catastrophes naturelles. À combien s’élèvera cette augmentation ? Toutes les régions sont-elles logées à la même enseigne ? L’assureur Cardif, du groupe BNP Paribas, nous aide à faire le point sur ce qui nous attend pour 2025.

Des tarifs en hausse Cardif offre des solutions variées et adaptées à chacun pour ce qui concerne l’assurance habitation. Locataires, propriétaires ou propriétaires non-occupants : chacun y trouvera son compte. Toutefois, si les tarifs des assurances avaient déjà augmenté en 2024, cette tendance devrait encore s’accentuer.

Le cabinet spécialisé Fact & Figures nous apprend ainsi que les hausses de tarif de l’assurance habitation devraient tourner autour de 10% à 12%. Certaines entreprises pourraient même pousser jusqu’à 15% sur les maisons et pavillons. C’est l’augmentation de la surprime Cat Nat, visant les catastrophes naturelles, qui fait grimper le budget. En 2025, l’augmentation de cotisation demandée aux Français permettra d’atteindre 1,2 milliards d’euros pour cette enveloppe, la faisant passer de 12% à 20%. Cette hausse aidera à indemniser les victimes de catastrophes naturelles, de plus en plus nombreuses chaque année.

Les phénomènes climatiques en cause

C’est du côté de la nature et des éléments qu’il faut chercher la cause de cette augmentation. La sinistralité croissante justifie en effet cette hausse des tarifs de l’assurance habitation. Les chiffres avancés par France Assureurs sont parlants : entre 2017 et 2021, le coût des dégâts s’élevait à 3,5 milliards d’euros. En 2022, c’était déjà 10,3 milliards d’euros, et 6,5 milliards en 2023. Fact & Figures assure que cette tendance devrait empirer encore d’ici 2050, avec une augmentation de phénomènes climatiques tels que la grêle, les inondations ou les tempêtes. Notons également la sécheresse, qui concerne 10 millions de maisons ou pavillons, et peut représenter jusqu’à 1 milliard d’euros de charges pour les assureurs.

Des disparités selon les régions

Les régions ne sont pas toutes logées à la même enseigne et les plus concernées par les catastrophes naturelles payent davantage. D’une zone à l’autre, à bien et foyer similaires, la note peut doubler.

Les zones telles que le Pas-de-Calais, le Gard, la Haute-Saône et les Landes, touchées à la fois par des inondations, des incendies et des tempêtes, paient des factures supérieures à la moyenne française. C’est la Provence-Alpes-Côte d’Azur, avec une hausse des tarifs de 13%, soit 280€ en moyenne, qui est la région la plus chère, car elle fait partie des plus sujettes aux sinistres.

Au niveau des villes, Paris, Marseille, Toulouse et Nice sont les plus concernées par les sinistres. Avec 270 euros en moyenne d’assurance habitation, Marseille est la plus chère, suivie de près par Paris (265 euros).