L'Unef, la principale organisation étudiante, reste mobilisée contre la loi Travail, a annoncé lundi son président Wiliam Martinet, tout en se disant "satisfait" d'un "cap important" franchi avec les mesures pour l'insertion des jeunes annoncées par le gouvernement.
"Un cap important". Ces mesures constituent "une réponse concrète à des revendications des jeunes" et constituent un "cap important", a déclaré William Martinet à la sortie d'une réunion à Matignon. "Mais tout ça ne lève pas tous les désaccords, notamment sur la loi Travail. C'est pour ça que l'Unef reste solidaire de l'intersyndicale" et de son appel à manifester le 28 avril, a-t-il ajouté.
La Fage salue les annonces. De son côté, la Fage, deuxième syndicat étudiant qui n'est pour sa part pas opposé à la loi Travail, a salué "des mesures qui sont vraiment structurelles pour les jeunes". Elles peuvent "permettre à François Hollande de tenir sa promesse sur les jeunes" faite en début de quinquennat, a estimé son président Alexandre Leroy.
"Les formes de mobilisation vont changer". D'ici la mobilisation du 28 avril, "pour les jeunes, les formes de mobilisation vont changer" en raison des vacances scolaires et des examens partiels universitaires étudiants qui débuteront dans la foulée, a par ailleurs expliqué William Martinet. "Ce seront essentiellement des actions locales qui seront prises, notamment des interpellations de parlementaires puisque le projet de loi travail arrive dans le débat parlementaire et que nous voulons peser le plus directement possible", a-t-il détaillé.