INFORMATION EUROPE 1 - Renault rejoint "l'alliance des batteries électriques"

Renault va rejoindre "l'alliance des batteries" voulue par Bruno Le Maire
Renault va rejoindre "l'alliance des batteries" voulue par Bruno Le Maire © PHILIPPE DESMAZES / AFP
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Emmanuel Duteil, édité par Ariel Guez , modifié à
Alors qu'Emmanuel Macron doit présenter mardi un plan de soutien pour le secteur automobile, Renault a accepté les conditions que le gouvernement lui a fixé pour recevoir un prêt de cinq milliards d'euros et rejoint donc "l'alliance des batteries électriques" voulue par Bruno Le Maire, selon les informations d'Europe 1. 
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PSA et Total étaient déjà de la partie : Renault rejoint les deux entreprises françaises. Le groupe accepte de faire partie de "l'alliance des batteries" voulue par Bruno Le Maire, une des dispositions qui sera présentée par Emmanuel Macron mardi dans le cadre du plan de soutien pour le secteur automobile. En coulisses, le ministre de l'Économie était assez clair, affirmant qu'il ne signerait pas le prêt de cinq milliards d'euros si Renault refusait de participer.

Renault n'a pas eu le choix

 "C'est rare d'avoir des leviers pour obtenir des choses, on compte bien cette fois s'en servir", laissait-on entendre à Bercy. Concrètement, Bruno Le Maire veut que Renault "réorganise sa chaîne de production en France et dans le monde, pour pouvoir être plus efficace". Avant d'être contraint par le gouvernement, le constructeur automobile ne voulait pas rejoindre une alliance française sur la production de batteries, car il ne voulait pas avoir les mêmes fournisseurs que PSA. 

Des milliers d'emplois pourraient être créés en France

Mais Renault n'a pas eu le choix. Avant même la crise provoquée par la pandémie de coronavirus, la France avait lancé un grand plan sur le sujet, via le projet d'un "Airbus" des batteries. Car le retard par rapport à certains pays, dont la Chine, est considérable. "C'est une question de souveraineté nationale", dit-on à Bercy.

Plus que la France, c'est toute la filière européenne qui se développe. Dans l'hexagone, ce sont des milliers d'emplois qui pourraient être créés. Une raison de plus qui explique pourquoi le gouvernement veut obliger Renault à produire toutes ses futures voitures électriques en France, avec un objectif : avoir une vraie taille critique.