Comme dans Les balades du week-end, Vanessa Zha débute ses chroniques en nous faisant voyager et en donnant de bons plans pour l'été. Marion Sauveur fait quant à elle un focus chaque jour sur un produit.
On part à Arles ce matin.
Pour la 54e édition des « Rencontres de la Photographie ». L’occasion de découvrir ou redécouvrir les sites dans lesquels se déroulent les expositions de photos, comme l’Abbaye de Montmajour. Et alors pour s’y rendre, on va le faire de manière totalement insolite, en vélorail. Une sorte de wagonnet à pédales qui permet de circuler à plusieurs sur une ancienne voie ferrée, totalement écologique. Alors il existait déjà un tronçon vélorail de 4 km entre Fontvieille et Montmajour. Celui la relie Arles (le départ se fait de Shopping promenade) à l’Abbaye. Un voyage sur une voie ferrée historique, qui a eu plusieurs vies, que nous racontent Abel Fiacre, gérant du Vélorail.
Et voilà comment le vélorail a remplacé le petit train touristique des Alpilles. Ce qui est top c’est que l’aventure est encadrée, donc vous apprenez en même temps beaucoup de choses sur le patrimoine de la région.
Quelle est l’histoire à cette abbaye ?
C’est une abbaye séculaire, construite en 938 par des moines bénédictins, un lieu de vie avec des concerts de musique, des spectacles de danse. Pour l’expo photo des Rencontres cette année, deux thèmes : d’abord un hommage à nos confrères du journal Libération, dans la salle du réfectoire, une rétrospective « 50 ans dans l’œil de Libé », et puis dans la salle capitulaire : le travail d’une photographe malaisienne d’origine chinoise Tan Chui Mui qui monte qui monte.
Un hébergement ?
L'Hôtel Présent à Arles, flambant neuf sur la place Voltaire. Tarif réservation en ligne à partir de 81 euros cet été, autant dire que c’est un hyper bon plan pour Arles à cette saison.
Pour info, les expos photos se déroulent jusqu’au 24 septembre.
Toute la semaine, on a cuisiné l’abricot. Aujourd’hui, Marion Sauveur nous propose de voyager.
Il n’y a pas qu’en France que l’on croque dans l’abricot.
Le plus grand producteur d'abricots au monde est la Turquie avec 750.000 tonnes par an. Suivie par l’Ouzbékistan et l’Iran. C’est bien dans le Bassin Méditerranéen que l’on trouve le plus d’abricotiers.
La France est le deuxième producteur d’abricots en Europe, derrière l’Italie et devant l’Espagne.
Où est-ce que Marion Sauveur nous emmène pour cuisiner l’abricot ?
Au Brésil ! Le Brésil n’est pas un producteur d’abricots, mais l’un des plus gros importateurs d’abricots et d’abricots secs. On réalise des bonbons à l’abricot : les Beijinhos. Ça se traduit par “petits bisous”. Des petites bouchées que l’on déguste pour les grandes occasions, que l’on trouve aussi aux amandes et à la noix de coco.
Pour réaliser cette recette, on commence par mélanger sur le feu du lait concentré, de la noix de coco, du lait et du beurre pour obtenir une pâte. On va former des petites boules de pâtes à la main avec des morceaux d’abricots compotés. On enrobe chaque boule d’abricot dans de la noix de coco légèrement torréfié et il n’y a plus qu’à croquer dedans.
Une adresse française pour déguster une recette typiquement brésilienne avec de l’abricot ?
Chez Nosso à Paris. La cheffe brésilienne Alessandra Montagne partage les saveurs brésiliennes de son enfance dans ses assiettes, alliées aux produits français. Au Brésil, elle a grandi dans une ferme où elle cueillait des fruits exotiques à même les arbres comme la goyave, la mangue ou l'acérola. Elle est arrivée en France il y a 24 ans en tant qu’étudiante et elle est tombée amoureuse de notre pays. Et y est restée.
L’abricot est un fruit qu’elle adore et qui lui rappelle le goût de la mangue. Elle ne se prive pas de l'intégrer à sa carte dans un ceviche : un carpaccio de poisson, le maigre, arrosé d’une sauce pimentée sud-américaine, le leche de tigre. Alessandra Montagne nous explique.
“Je vais faire un leche de tigre en mettant abricot frais et lacto-fermenté… avec le petit jus de la lacto-fermentation. Ca va rapporter une acidité qui est trop bonne… avec le citron que l’on va mettre dedans. Et l’abricot frais je vais le rôtir et faire un petit condiment d’abricot pour agrémenter le tout… Je le sers avec du poisson et c’est vraiment trop trop bon”.
Dans son épicerie - cave à manger Tempero, Alessandra Montagne propose des plats traditionnels brésiliens. Parmi eux, le gaspacho. Là aussi l’abricot s’invite… avec du melon et du concombre. Il apporte un peu de pep’s dans cette soupe bien rafraîchissante.
500g d’abricots
400g de lait concentré sucré
50g de beurre
25cl de lait
100g de noix de coco râpée
20g de sucre
Mettez à cuire le lait concentré, 80g de noix de coco, le lait et le beurre. Au bout d’une vingtaine de minutes, vous allez obtenir une pâte homogène. Laissez refroidir le temps que la pâte durcisse.
Découpez les abricots en 8e et faites-les compoter tout doucement dans une casserole avec un peu d’eau.
Faites torréfier le reste de noix de coco dans une poêle chaude.
Rouler dans les mains des petites cuillerées de pâte, avec un peu d’abricot. Enrober chaque boule de noix de coco torréfiée puis saupoudrer d’un peu de sucre.
100gr de base de leche de tigre
150gr de purée d’abricot
75gr d’eau de coco
45gr d’huile d’olive vierge
Sel
3gr d’eau de lactofermentation d’abricot
Mettre tous les ingrédients au mixer/thermomix pendant 2 min à vitesse 10.
Passer au chinois et réserver.