Depuis l'ouverture, le 2 septembre dernier, du procès des violences sexuelles et de la soumission chimique devant la cour criminelle du Vaucluse à Avignon, la file d’attente devient de plus en plus longue chaque jour. Alors que l’affaire secoue le monde entier, le public se compose d’étudiants en droit, mais surtout de personnes ayant pour but d’apporter leur soutien à Gisèle Pelicot. "C'est un procès qui touche à la nature humaine. On voit que les gens sont capables du meilleur comme du pire. Et là, on assiste au pire."
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Plus de femmes que d’hommes
"Ce n'est pas seulement les hommes contre les femmes, ce que je reproche justement, c'est ce côté ultra-féministe qui rentre dans une espèce de surenchère", s’est confiée une des femmes présentes sur les lieux. Une autre femme poursuit en expliquant son soutien comme étant "une petite pierre à l'édifice pour faire bouger cette cause des femmes".
De plus en plus de monde, assiste aux audiences. Le parquet a d’ailleurs été contraint de formuler des rappels à l’ordre à la suite d’accrochages avec des accusés ces derniers jours. Dans la file d’attente, il y a plus de femmes que d’hommes en soutien à Gisèle Pelicot."Dans les rangs, on compte très peu d’hommes malheureusement. J’ai l’impression qu’on est moins de dix", a déclaré un des hommes présents ce jour.