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Rixe mortelle à Paris : des menaces réciproques avaient visé la victime et l'auteur présumé

Europe 1 avec AFP // Crédit photo : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP . 2 min
Les officiers de police présents devant le lycée Rodin.
Les officiers de police présents devant le lycée Rodin. AFP / © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Avant la rixe mortelle ayant eu lieu devant le lycée Rodin, dans le XIIIe arrondissement de Paris, la victime et l'adolescent suspecté de l'avoir mortellement poignardé s'étaient envoyé des menaces réciproques sur les réseaux sociaux.​ La victime avait déjà été blessée par arme blanche une semaine auparavant.

Des menaces réciproques sur les réseaux sociaux avaient précédemment visé la victime de la rixe mortelle dans le XIIIe arrondissement de Paris et l'adolescent suspecté de l'avoir mortellement poignardée le 17 décembre dans le cadre d'affrontement entre deux bandes rivales, a précisé lundi le parquet.

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"Des échanges sur les réseaux sociaux dans les jours précédents les faits avaient comporté des menaces à l'encontre de la victime décédée, et inversement, de la part de celle-ci et de ses amis, à l'encontre de Stéphane S., menacé d'être attendu au pied de chez lui", a indiqué le parquet.

Rivalité entre les bandes des quartiers Amiral Mouchez et Glacière

Mardi matin, peu après 08H00, un adolescent de 16 ans, Abass D., avait été mortellement poignardé à la tête lors d'une rixe près du collège-lycée Rodin, dans le 13e arrondissement.

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Cet affrontement découlait de la rivalité entre les bandes des quartiers Amiral Mouchez, auquel appartenait la victime, et Glacière, dont est proche l'adolescent suspecté de l'avoir poignardé, situés dans le 13e arrondissement.

Deux adolescents de 16 ans, Stéphane S., scolarisé au lycée Rodin, et Sami E., ont été mis en examen jeudi et dimanche pour assassinat. Ils ont été placés en détention provisoire.

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D'après les précédentes explications du parquet, Stéphane S. et la victime "avec d'autres jeunes restant à identifier, entretenaient manifestement une relation d'animosité émaillée de recours à la violence en différentes endroits de Paris".

Tous connus de la justice, sauf Sami E

Cinq autres adolescents, "domiciliés dans le 13e arrondissement et désignés comme plutôt du côté de la bande du quartier 'Amiral Mouchez' ont également été mis en examen" dimanche, selon le parquet.

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L'un d'eux, âgé de 16 ans, est poursuivi "pour violences avec arme n'ayant pas entraîné d'incapacité de travail, au préjudice de Stéphane S. et Sami E.", a précisé la même source.

Les quatre autres mineurs, nés en 2008 et 2009 et "demeurés à distance du lieu de l'affrontement mortel", ont été mis en examen pour "participation à un groupement formé en vue de violences contre les personnes".

Ils ont été placés sous contrôle judiciaire et sous mesure éducative judiciaire provisoire pour l'un, âgé de moins de 16 ans. Tous les mis en cause étaient connus de la justice pour des violences, sauf Sami E.

La victime avait déjà été blessée par arme blanche le 10 décembre

La victime habitait dans le Val-de-Marne, département limitrophe du 13e arrondissement, et était scolarisée dans un lycée professionnel. Elle avait déjà été blessée par arme blanche le 10 décembre près d'un lycée du 16e arrondissement et une enquête avait été ouverte.

Entre 2022 et 2023, les phénomènes de bandes ont progressé de 10% dans l'agglomération parisienne, atteignant 413 faits contre 375, selon les éléments communiqués par la préfecture de police.

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