Publicité
Publicité

«C'est surtout le niveau scolaire qui n'est pas bon» : les parents tournent le dos à l’école publique

Alexis de la Fléchère édité par Marina Sgard - Mis à jour le . 1 min
Les parents optent de plus en plus pour l'école privée.
Les parents optent de plus en plus pour l'école privée. © Antoine Boureau / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Les inégalités entre écoles publiques et privées persistent alors qu’Amélie Oudéa-Castera, ministre de l’Éducation nationale, était au cœur des polémiques après avoir fait savoir que ses enfants étaient scolarisés dans le privé. Reportage.

De nombreuses familles attachées à l’école publique finissent par mettre leurs enfants dans le privé. D’ailleurs une polémique avait éclaté autour d’Amélie Oudéa-Castera, alors ministre de l’Éducation nationale, qui avait affirmé avoir scolarisé ses enfants dans le privé. Elle a justifié son choix de scolariser ses enfants dans le très catholique collège-lycée Stanislas en raison "des paquets d’heures pas sérieusement remplacées" dans le public. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Tourner le dos à l’école publique 

Il semblerait que certains parents aient suivi le modèle de l'ancienne ministre de l’Éducation nationale. "Nous, on voulait l'école de la République. J'ai mis ma fille aînée dans le public où elle a fait sa maternelle. La première année s'est bien passée. La deuxième année, très surprise, on nous annonce une classe à double niveau alors que ce n'était pas prévu", explique Juliette qui vient récupérer ses trois enfants, scolarisés dans une école catholique privée du 15e arrondissement de Paris.

Une déception partagée par Ludovic : attaché à l'école publique, il a fini lui aussi par lui tourner le dos. "Moi, j'ai fait toute ma scolarité dans le public. D'ailleurs, on a voulu les mettre dans le public au démarrage. On est venus, on a regardé, ça ne nous a pas plu. C'est surtout le niveau scolaire qui n'est pas bon", justifie-t-il.  

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Le privé, le bonheur pour les parents 

Même si le niveau varie en fonction des quartiers, certains sont mieux pourvus que d'autres, indique ce père de famille qui désormais trouve son compte dans le privé. "C'est cadré, les profs sont toujours là, c'est toujours remplacé. Il y a un soutien aussi scolaire après l'école qui est fait par les parents et le niveau est bon", révèle-t-il.

L’important est que pour plusieurs parents d'élèves, le privé reste un bon tremplin pour les grandes écoles.