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REPORTAGE - Uniforme à l'école : dans une école de Troyes, l'heure du bilan après six mois d'expérimentation

Louise Sallé . 1 min

C’est la rentrée scolaire pour les élèves de la Zone C, l'occasion de faire le bilan de l’uniforme, la tenue unique. L’expérimentation a été lancée en septembre dans une centaine d’établissements. Retour d’expérience, six mois plus tard, dans une école de Troyes.

C’est la rentrée des classes ce lundi pour les élèves de la zone C ! Ceux de la zone B sont déjà rentrés il y a une semaine, comme les élèves de l'école primaire Jean-Yves Cousteau de Troyes. Une rentrée avec leur "uniforme", qu’ils portent depuis le mois de septembre.

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Car leur établissement fait partie de l’expérimentation nationale, lancée par le gouvernement sur la "tenue unique, qui vise à doter une centaine d’établissements scolaires français de polos, pulls ou blouses avec écusson pendant deux ans.

Une certaine liberté vestimentaire

Une tête de renard sur fond bleu, c’est l’écusson imaginé par les élèves que Bilel, dix ans, en CM2, arbore fièrement sur sa veste bleue marine. "Au début de l'année, on nous a donné un pack avec deux vestes, quatre t-shirts et deux cols roulés. Déjà, quand il y a une sortie, c'est obligatoire de porter la tenue. Et après, en classe, on peut mettre un t-shirt en dessous, mais on doit quand même garder notre veste", détaille-t-il.

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Même si le style ne plaît pas à tout le monde : "Il y a des copains qui ne portent presque jamais la tenue parce qu'ils la trouvent moche. La plupart la portent, mais pas tout le monde", complète l'élève.

Moins de prise de tête au réveil

Mais pour Lauralie, mère d’élève, c’est beaucoup moins de prise de tête au réveil. "J'ai cinq enfants, ça évite de chercher le matin les vêtements. On sait déjà ce qu'on met en haut, c'est juste le bas à chercher, les chaussettes et puis ils partent en cours. Mais certes, moi, étant à la tête d'une famille nombreuse, personnellement, ça m'arrange", confie-t-elle.

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Deux vestes, c'est peu cependant, explique la maman, car il faut faire tourner beaucoup de machines… Mais la directrice d’école, Laurence, se veut rassurante. Les stocks sont régulièrement renouvelés : "Dans mon bureau, j'ai un carton de tenues. Si vraiment l'enfant est gêné de ne pas avoir sa tenue, ce n'est pas grave, on lui prête un petit gilet, on lui prête une tenue qu'il met pendant le temps scolaire", raconte la directrice.

À l’échelle nationale, la plupart des établissements-tests sont des écoles. Le coût des vêtements : plus d’une centaine d’euros par élève, partagé entre la mairie et l’Éducation nationale.