La tante du numéro un nord-coréen, dont le mari vient d'être exécuté, est rentrée chez elle le mois dernier après avoir été soignée à l'étranger pour des problèmes cardiaques, a rapporté vendredi l'agence de presse sud-coréenne. Le sort de Kim Kyong-Hui était inconnu depuis l'exécution la semaine dernière de son époux, Jang Song-Thaek, dans le cadre de la plus grande purge lancée au sommet du régime nord-coréen en deux ans.
Des séjours à Singapour ? "D'après ce que je sais, Kim Kyong-Hui a reçu un traitement pour une maladie cardiaque et est rentrée le mois dernier en Corée du Nord", a déclaré une source diplomatique en poste à Pékin, citée par l'agence Yonhap. La source n'a pas précisé le pays dans lequel s'était rendue Kim Kyong-Hui, tante paternelle du numéro un nord-coréen Kim Jong-Un. Mais de précédentes informations laissaient entendre qu'elle avait effectué de multiples séjours à Singapour.
Elle garderait les faveurs de son neveu. Kim Kyong-Hui, 67 ans, a été récemment désignée pour participer à une cérémonie officielle, ce qui indique qu'elle garde les faveurs de son neveu, mais elle a apparemment manqué une manifestation politique majeure mardi à l'occasion du deuxième anniversaire de la mort de son frère et ancien dirigeant, Kim Jong-Il, à qui son fils a succédé.
Un couple auparavant très en vue. Longtemps numéro deux du régime, Jang Song-Thaek, 67 ans, a été exécuté jeudi pour corruption et complot en vue de renverser le gouvernement, entre autres charges. Jang était notamment vice-président de la Commission de défense nationale, considéré comme l'organe de décision le plus puissant du pays. Jang et Kim Kyong-Hui étaient autrefois considérés comme le couple le plus influent de Pyongyang, détenant deux postes clés dans le parti au pouvoir.