Les députés français ont approuvé mercredi le deuxième plan de sauvetage de la Grèce arrêté le 21 juillet dernier par les dirigeants de la zone euro, et sont donc les premiers à entamer cette procédure. Les groupes UMP et du Nouveau centre (NC) ont voté pour. Les socialistes se sont abstenus. Le groupe de la gauche démocrate et républicaine (PC, Verts, Parti de gauche) a voté contre.
Le plan grec, d'un montant total de 109 milliards d'euros, sera abondé par une participation des banques et assureurs européens dont le montant pourrait aller jusqu'à 50 milliards d'euros. L'endettement français sera accru d'environ 15 milliards d'euros d'ici à 2014 en raison de sa mise en oeuvre.