Un professeur et un bibliothécaire danois ont fait une drôle de trouvaille fin juin. Les chercheurs ont découvert que les couvertures de trois livres datant des 16ème et 17ème siècles, stockés dans la bibliothèque universitaire d'Odense, au sud du Danemark, avaient été empoisonnés à l'arsenic, une substance hautement toxique, relève mercredi France Info citant le site The Conversation.
Passés aux rayons X. Les deux hommes cherchaient initialement à savoir si les couvertures des trois livres avaient été conçues à partir d'ouvrages datant du Moyen Âge, comme cela se faisait souvent à l'époque. Ils ont donc réalisé des analyses à l'aide de rayons X fluorescents. Or, celles-ci ont révélé que la couche de pigment vert présente sur les couvertures des trois livres était en fait de l'arsenic.
Pour protéger des insectes. Le pigment vert pourrait être du "vert de Paris", un pigment notamment utilisé par les peintres pour son intensité. Mais pour les chercheurs, l'explication ne semble pas être esthétique dans ce cas précis. "Une explication plausible de l’utilisation du vert de Paris sur les vieux livres pouvait être de les protéger contre les insectes et la vermine", avancent-ils dans l'article de The Conversation.
Stockés dans des boites. Depuis la découverte, les trois livres ont été stockés dans des boites en cartons, elles même entreposées dans une armoire ventilée. Les ouvrages devraient également être numérisés pour éviter toute manipulation physique.