Le gouvernement israélien a annoncé mardi un accord entre partenaires de la coalition sur un projet de loi controversé, créant pour le moment les conditions de sortie d'une crise qui menaçait de faire tomber le cabinet et mener à des législatives anticipées.
Un comité ministériel a décidé à l'unanimité de laisser sa liberté de vote sur ce texte à chaque parti membre de la coalition, a indiqué le ministère de la Justice dans un communiqué. Ce projet de loi sur l'exemption de service militaire des étudiants juifs ultra-orthodoxes devrait ainsi être approuvé mardi soir par la Knesset, le Parlement israélien, sans que l'opposition d'une partie de la majorité ne remette en cause la coalition gouvernementale.
Deux ministres ont mis leur démission dans la balance. Les partis ultra-orthodoxes, qui représentent au sein de la coalition gouvernementale les juifs observant rigoureusement les règles de leur religion et comptant pour 10% de la population, ont menacé de ne pas voter le budget 2019 à défaut de maintien de l'exemption. Le ministre des Finances, Moshe Kahlon, et le ministre de la Défense Avigdor Lieberman, chefs de deux autres partis de l'alliance gouvernementale, ont mis leur démission dans la balance face aux ultra-orthodoxes.
59 voix pour et 38 contre. Un comité ministériel a décidé mardi soir à l'unanimité de laisser sa liberté de vote sur ce texte à chaque parti de la coalition, sans que l'opposition d'une partie de la majorité ne remette en cause la solidarité gouvernementale, a indiqué le ministère de la Justice dans un communiqué. Le projet de loi a ensuite été approuvé en examen préliminaire par le Parlement par 59 voix pour et 38 contre. Les partis ultra-orthodoxes devraient à leur tour approuver le budget, sur lequel le débat a commencé dans la foulée.