"Les personnes tuées à Damas étaient des membres de la force Al-Quods. Il s'agit de personnes engagées dans le terrorisme contre l'Etat d'Israël", a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari lors d'une conférence de presse en réponse à une question.
"Parmi ces agents terroristes se trouvaient des membres du Hezbollah et des aides iraniens. Il n'y avait pas un seul diplomate que je sache. Je n'ai connaissance d'aucun civil qui ait été tué dans cette attaque", a-t-il ajouté.
Une première attaque en Iran le 1er varil
Le raid avait détruit le 1er avril le consulat iranien et tué 16 personnes, dont sept membres du corps des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique, parmi lesquels deux hauts gradés.
Téhéran et Damas ont imputé la frappe en Israël, qui n'a jamais confirmé sa responsabilité. L'Iran avait promis de riposter à l'attaque qui a exacerbé les tensions régionales, sur fond de guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le mouvement palestinien Hamas.
Seule une base militaire israélienne touchée par les attaques iraniennes
Samedi, près de deux semaines après la frappe sur Damas, l'Iran a lancé depuis son territoire une salve massive de drones, de missiles balistiques et de missiles de croisière sur Israël, une attaque sans précédent dans l'histoire des deux pays.
Israël, avec les États-Unis, mais aussi la France, le Royaume-Uni et la Jordanie notamment, ont opposé un barrage de défense aérienne qui a permis d'intercepter "99%" des projectiles, selon Israël.
Seule la base militaire de Nevatim a été légèrement touchée dans le sud d'Israël. En visite lundi dans cette base, le chef d'état-major de l'armée israélienne, Herzi Halevi, a promis une "riposte" à l'attaque iranienne.