Le cabinet d'avocats panaméen Mossack Fonseca, qui a été au cœur du scandale des "Panama Papers", a dénoncé mercredi une "campagne" internationale pour salir l'image du pays.
Fraude fiscale massive. Les "Panama Papers" publiés en avril rassemblent plus de 11,5 millions de documents qui ont révélé comment ce cabinet d'avocats créait des sociétés offshores à travers le monde, dans certains cas pour faciliter la fraude fiscale ou des commerces illicites.
Aucune accusation officielle. "Six mois après l'attaque coordonnée par l'ICIJ (Consortium international des journalistes d'investigation), ni le cabinet d'avocats, ni ses collaborateurs n'ont été accusés d'aucun délit dans aucune partie du monde", souligne Mossack Fonseca dans un communiqué. "Il est clair que l'intention du vol des informations de Mossack Fonseca a été plus médiatique que légale et qu'il s'est agi d'une campagne malsaine orchestrée pour salir l'image du pays", a-t-il ajouté.
Un pays très critiqué. Après l'éclatement de ce scandale, les autorités du Panama ont été lourdement critiquées, et notamment par l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), pour ne pas avoir suffisamment agi contre l'évasion fiscale.