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Syrie : l'armée israélienne doit «se préparer à rester» tout l'hiver au sein de la zone tampon

Europe 1 Avec AFP . 1 min
Netanyahu a également salué le fait que "de plus en plus de pays considéraient l'antisionisme comme une forme d'antisémitisme".
Netanyahu a également salué le fait que "de plus en plus de pays considéraient l'antisionisme comme une forme d'antisémitisme". © AFP

Israël a indiqué vendredi à son armée qu'elle devait "se préparer" à rester tout l'hiver dans la zone tampon avec la Syrie. Le pays assure que sa présence n'y est que temporaire.

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a ordonné vendredi à l'armée de "se préparer à rester" tout l'hiver dans la zone tampon entre Israël et la Syrie sur le sommet du plateau du Golan, dont Israël a conquis une partie lors de la guerre israélo-arabe de 1967.

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De nombreuses critiques internationales

Israël s'est emparé de la zone démilitarisée dimanche, quelques heures seulement après la fuite du président syrien, Bachar al-Assad, chassé du pouvoir par les rebelles syriens. Depuis, l'armée a mené des centaines de frappes aériennes et navales contre des installations militaires en Syrie, visant aussi bien les stocks d'armes chimiques que les défenses aériennes, afin de les empêcher de tomber selon elle entre les mains des rebelles.

La présence de troupes israéliennes dans la zone tampon intervient à un moment où l'armée continue de retirer des soldats du sud du Liban après le cessez-le-feu conclu fin novembre, à l'issue de deux mois de guerre ouverte contre le mouvement libanais pro-iranien Hezbollah. 

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Le bureau du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, a indiqué jeudi que l'effondrement du gouvernement Assad avait créé un "vide à la frontière d'Israël et dans la zone tampon", soulignant que la présence de troupes israéliennes y était temporaire, en attendant que la sécurité à la frontière entre Israël et la Syrie puisse être garantie.

Cette occupation a suscité de nombreuses critiques internationales, notamment de la part du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. Il a appelé jeudi, par la voix de son porte-parole, "toutes les parties" à "mettre fin à la présence non autorisée dans la zone de séparation et à s'abstenir de toute action qui saperait le cessez-le-feu et la stabilité du Golan".

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