Le président Donald Trump a menacé vendredi de fermer la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique si les démocrates du Congrès n'acceptaient pas de financer la construction d'un mur, un différend qui provoque déjà la paralysie partielle de l'administration fédérale depuis le 22 décembre.
We will be forced to close the Southern Border entirely if the Obstructionist Democrats do not give us the money to finish the Wall & also change the ridiculous immigration laws that our Country is saddled with. Hard to believe there was a Congress & President who would approve!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 28 décembre 2018
"Ridicules lois sur l'immigration". "Nous allons être contraints de fermer la Frontière Sud complètement si les Démocrates Obstructionnistes ne nous donnent pas l'argent pour terminer le mur", a tweeté Donald Trump, en leur demandant également de "changer les ridicules lois sur l'immigration dont notre pays est affublé".
Le milliardaire a ensuite dit qu'il considérerait une telle fermeture comme une "opération rentable", arguant du fait que "les Etats-Unis perdent tellement d'argent en faisant du commerce avec le Mexique avec l'Aléna, plus de 75 milliards par an (sans inclure l'Argent de la Drogue qui serait plusieurs fois ce montant)".
"Nous construisons un mur ou fermerons la Frontière Sud". L'Accord de libre-échange nord-américain (Alena) qui lie le Canada, le Mexique et les Etats-Unis a été régulièrement dénoncé par Donald Trump qui a exigé de ses voisins qu'il soit renégocié. Un nouvel accord visant à le remplacer a été signé fin novembre. Poursuivant une série de tweets, il a réitéré sa menace plusieurs fois: "Nous construisons un mur ou fermons la Frontière Sud".
En novembre, le président américain avait déjà menacé de fermer la frontière avec le Mexique pour lutter contre l'immigration clandestine. Les négociations entre démocrates et républicains ont échoué jeudi à mettre fin au "shutdown" aux Etats-Unis. La paralysie partielle des administrations fédérales, qui a mis des centaines de milliers de fonctionnaires au chômage forcé, va donc se prolonger au moins jusqu'à la semaine prochaine.